Suite aux recommandations récentes de l’ANSM[1], Neuro Sainte-Anne (pôle Neurosciences de l’Hôpital Sainte-Anne, Paris 14e) propose un circuit de prise en charge direct destinée au patients.
[1] Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
L’ANSM vient de publier des recommandations à destination des professionnels de santé relatives à l’utilisation de l’acétate de cyprotérone (©Androcur et génériques), afin d’encadrer le risque de méningiome.
En matière de surveillance radiologique, l’ANSM préconise les démarches suivantes :
– « Une imagerie cérébrale par IRM doit être réalisée en début de traitement pour tous les patients ;
– Il est demandé aux médecins de contacter leurs patients actuellement traités par Androcur et génériques pour réévaluer la nécessité de poursuivre leur traitement et envisager un contrôle par IRM si la poursuite du traitement est décidée ;
– En cas de découverte de méningiome, le traitement doit être arrêté définitivement. Un avis neurochirurgical est recommandé ;
– Pour les hommes amenés à prendre un traitement par ©Androcur pour un cancer de la prostate, il est essentiel de réaliser une IRM avant le début du traitement pour s’assurer de l‘absence de méningiome.»
Lettre aux professionnels de santé, ANSM, octobre 2018
Ces recommandations s’appliquent à l’ensemble des indications du traitement et de ses génériques.
Afin de faciliter l’accès à un dépistage radiologique et, en cas de nécessité, à un avis neurochirurgical, Neuro Sainte-Anne, le pôle universitaire de Paris Descartes, propose aux patients dont le médecin référent l’aura jugé pertinent :