16h30 : L’art du partage à l’hôpital : Sainte-Anne et le musée d’art moderne, uniquement le samedi, Amphithéâtre Morel
CONFERENCE par Vincent Chielens, infirmier art-thérapeute
De très nombreuses équipes au sein du GHT Paris sont à l’initiative de projets culturels en lien notamment avec Paris Musées. Au Pôle 5e/6earrondissement, les équipes travaillent de longue date avec ces acteurs autour de visites guidées, de conférences, ateliers… Pour exemple, le Musée d’Art Moderne de Paris a proposé aux patients suivis à Sainte-Anne des ateliers arts plastiques et des ateliers sonores. La création est pour tous un vecteur d’insertion, d’expression, de partage, d’épanouissement; dans le domaine de la santé mentale, l’art abolit les murs. Récit imagé par un infirmier artiste & médiateur.
15h30 : Peut-on encore parler d’art psychopathologique aujourd’hui ? uniquement le dimanche, Amphithéâtre Morel
CONFERENCE par Dr Anne-Marie Dubois, Responsable de la Collection Sainte-Anne
Le terme art psychopathologique , est utilisé dès 1950 et il est encore parfois utilisé aujourd’hui. Cependant son sens n’est pas évident et très diversement compris. Il renvoie pour les psychiatres du milieu du XXème siècle à l’existence supposée de signes pathologiques dans les productions des malades. Il désigne pour d’autres, une catégorie particulière d’œuvres définies par leur provenance. C’est à dire une catégorie artistique qui serait définie par l’existence d’une pathologie chez leurs auteurs. Une démarche en définitive assez comparable à celle, de ceux qui ont parlé d’art des fous ou d’art brut, avant les années 1950.
La Collection Sainte-Anne a reçu en mars 2016 l’appellation « Musée de France » et s’est renommée MAHHSA – Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne. Les œuvres de la Collection Sainte-Anne font désormais partie du Patrimoine National.
16h30 : L’art du partage à l’hôpital : Sainte-Anne et le Louvre, uniquement le dimanche, Amphithéâtre Morel
CONFERENCE par Maria Carneiro, ergothérapeute
Au sein du GHT Paris, nombreux sont les services et les professionnels impliqués dans des activités thérapeutiques convoquant l’art sous toutes ses formes pour aider à libérer l’expression, à se reconnecter aux sens, à reconquérir sa place dans la cité, à partager une expérience, à relier la Culture avec la sienne et son identité; voire à développer un talent facteur de rétablissement. C’est pourquoi le GHT Paris formalise une convention avec un acteur culturel de renommée mondiale, le Louvre. Cette initiative s’appuie sur des initiatives existantes depuis plusieurs années notamment au sein du pôle 16ème arrondissement et rendues possibles par la loi du 11 février 2005 dite de l’égalité des chances qui, dans le domaine culturel, vise à « rendre accessibles les oeuvres capitales de l’humanité » selon les termes de Malraux. Ergothérapeute formée en tant que « relais du Louvre », Maria Carneiro présente cette démarche qui permet à la relation professionnel-usager de s’exprimer dans une autre dimension.