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Le GHT Paris vous accueille pendant les journées du patrimoine

– Samedi 16 et dimanche 17 septembre –

A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine plusieurs événements sont organisés au sein des structures du GHT Paris.

Visites commentées du Centre hospitalier Sainte-Anne 

Découverte de l’hôpital, de son histoire par le Docteur Martin,  Psychiatre des hôpitaux.

Lieu : Départ des visites à l’accueil rue Cabanis : 14h30 et 17h00
Durée : 1h

Date : samedi 16 et dimanche 17 septembre

Conférences

150 ans d’histoire, Stéphane Henry, co‐auteur « L’Hôpital Sainte‐Anne, pionnier de la psychiatrie et des neurosciences » –  15h45 à 16h45.

L’histoire de la psychiatrie et des neurosciences est ponctuée de découvertes, d’innovations, d’espoirs, de collaborations, de réussites mais aussi de mythes, de débats engagés, parfois virulents, ou de remises en question. Sainte-Anne ne déroge pas à la règle. Le 1er mai 1867, alors que l’asile Sainte-Anne, sa dénomination originelle, est inauguré dans le récent Paris haussmannien, les discours des aliénistes et des politiques convergent depuis quelques années vers la monumentalité et l’ambition
que représente l’oeuvre du baron Haussmann et de l’architecte Charles-Auguste Questel. Le but était en effet que Sainte-Anne devienne un « véritable foyer de la science aliéniste ».
L’asile Sainte-Anne changera plusieurs fois de dénomination mais conservera son rôle pionnier et
central dans les avancées majeures des XXe et XXIe siècles en matière de santé mentale et de neurosciences.
Cent cinquante ans ont passé, l’asile est devenu centre hospitalier dont les bâtiments esquicentenaires abritent les dernières innovations médicales alliant ainsi l’histoire à l’avenir. Beaucoup connaissent le nom « Sainte-Anne » à travers la littérature scientifique et médicale, certaines grandes découvertes lui ayant conféré une renommée internationale ; d’autres ont arpenté ses longues allées fleuries, contemplé ses sculptures, admiré sa chapelle ou musardé, l’été, sur ses pelouses soignées ; d’autres enfin n’ont pas osé ni même pensé y pénétrer, succombant à un imaginaire collectif encore tenace. Cependant, au sein de ce quadrilatère irrégulier et au-delà dans Paris, au sein des structures ambulatoires « en ville », peu soupçonnent la diversité des histoires, petites et grandes, que l’institution recèle depuis un siècle et demi.

Lieu : Centre hospitalier Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris

Date : samedi 16 septembre

Jeunesse & psychiatrie/ une perspective historique à Sainte‐Anne – 18h15 à 19h15

Dr Catherine Doyen, Dr Emanuelle Boé , Dr Romain Dugravier, Pédopsychiatres.
Histoire, évolution et perspectives de la prise en charge des troubles de santé mentale chez l’enfant et l’adolescent depuis l’ouverture du Centre Hospitalier Sainte-Anne. Longtemps restée ambulatoire, la pédopsychiatrie a commencé à prendre une dimension institutionnelle dans les années 1950, à l’échelle d’un petit hôpital de jour expérimental, le Groupe Scolaire thérapeutique ou la « Petite Ecole ». En effet, auparavant qualifié d’idiot ou d’arriéré, l’enfant apparaît progressivement sous le jour d’une personnalité en mouvement dont les compétences sont modulées par son environnement. Il faudra attendre la fin du XXe siècle pour que s’ouvrent des lits d’hospitalisations pour enfants.
Le Centre hospitalier Sainte-Anne fut pour la pédopsychiatrie à la fois le révélateur des principales tendances théoricocliniques qui l’ont façonnée mais aussi l’incubateur d’innovations thérapeutiques
fondamentales.
Avec l’histoire de la pédopsychiatrie, c’est aussi et surtout l’évolution d’une société qui est démontrée.

Lieu : Centre hospitalier Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris

Date : samedi 16 septembre

Sur inscription à l’accueil Cabanis. Places limitées.

Conférence Histoire de la Collection Sainte-Anne

Docteur Anne-Marie Dubois, 15h45

Il s’agit de situer le Centre hospitalier Sainte-Anne dans l’histoire artistique et culturelle du vingtième siècle. Cet hôpital parisien fut un haut lieu de rencontre entre surréalistes, psychanalystes et écrivains. Dans ce contexte, des expositions princeps ont été organisées en 1946 et en 1950. A la suite de ces expositions ouvertes au grand public, une Collection de peintures s’est constituée et continue à s’enrichir. Elle appartient aujourd’hui au Patrimoine national.

Lieu : Centre hospitalier Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris

Date : dimanche 17 septembre

Sur inscription à l’accueil Cabanis. Places limitées

Connaître l’histoire de Reza, c’est obtenir la clef pour mieux comprendre son travail. Né en Iran, il découvre très vite une arme formidable pour défendre la liberté : le journalisme. A l’ère des dictatures – celle du Shah d’abord, du régime islamiste ensuite – il ne fait pas bon être rebelle. Reza connaît la prison, la torture, l’exil. Depuis 1981, date de son départ du pays natal, il habite de ce côté‐ci du monde, celui de l’Occident. Mais régulièrement, il refait sa valise, visse son objectif et repart de l’autre côté, vers ceux qui vivent la lutte et la douleur. En août 2015 Reza expose sur les quais de Seine « Rêve d’Humanité ». Une psychologue au secteur 15 du Ch Sainte‐Anne venue visiter l’exposition lui propose de rencontrer les patients de son service. Reza se montre immédiatement enthousiaste à cette l’idée. De cette belle rencontre est née l’envie d’inviter Reza mais aussi son œuvre, à Sainte‐Anne. Ses photos, exposées en 2015, prennent résidence pour 1 mois, et ce dès les journées du patrimoine, sur le site Cabanis.

Lieu : Centre hospitalier Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris

Date : Samedi 16 septembre et dimanche 17 septembre

 

Exposition   « Enfants bâtisseurs » par le photographe Yve FLATARD,

En septembre 1976 lorsqu’il découvre le terrain d’aventure près de la Place des Fêtes à Paris (19°) Yve Flatard commence tout juste sa carrière professionnelle. Ayant passé son enfance dans une petite ville de province où il bénéficia d’une certaine liberté, le sujet lui a tout de suite paru fondamental pour le développement et la créativité des enfants en milieu urbain.  Dès lors il reviendra au moins 2 fois par semaine sur ce terrain jusqu’à sa fermeture au printemps 1978. Parallèlement il visite d’autres terrains à Paris (2 dans le 20°) et en Île-de-France (Villiers-le-Bel, Massy) jusqu’en 1982.

Durant cette période Yve Flatard publie plusieurs articles dans la presse et créé une première exposition centrée sur les images du terrain de la Place des Fêtes.

Exactement 40 ans après les premières prises de vues sur les terrains d’aventures, cette exposition d’une cinquantaine de photographies évoquent l’ensemble des activités organisées, vécues par les enfants et enregistrées par Yve Flatard de 1976 à 1982.

A l’heure où le développement des villes tend à rechercher, à retrouver un peu plus d’humanité (jardins partagés, auto-production alimentaire, réutilisation ou réemploi de matériaux, création ou réhabilitation d’espaces verts, ressourceries, …) montrer ces images participe à une réflexion globale sur l’espace urbain et sa valeur, mais surtout la place et la valeur des enfants dans la ville.

Cette exposition est organisée avec l’association « Belleville, un esprit de Paris » et l’Etablissement Public de Santé (EPS) Maison Blanche

Lieu : Maison de la Place des Fêtes (Local ou Jardin potager),  10, rue Augustin Thierry – B55 Bis, 75019 Paris Métro : Place des Fêtes – 10h à 19h

Date : Samedi 16 septembre et dimanche 17 septembre

 

Visites guidées –  A la découverte du site Perray Vaucluse – « De la Gilquinière à Perray-Vaucluse »

Le département de la Seine acquit le 17 et 18 décembre 1863 ce domaine de 125 hectares 24 ares et 21 centiares pour en faire un asile d’aliénés. Sous la direction de l’architecte D. Lebouteux, des bâtiments de type Haussmannien furent érigés de 1865 à 1868 pour recevoir 600 lits adultes hommes et femmes et une ferme.

L’asile de Vaucluse fut inauguré le 23 janvier 1869.

L’établissement fabriquait dans son usine le gaz pour la lumière et les réchauds, l’eau était puisée dans la rivière de l’Orge, l’entretien des bâtiments était assuré par le service des ateliers, la buanderie, la couturière et le tailleur s’occupaient du linge, la ferme produisait viandes, et légumes, la cuisine confectionnait les repas. En 1876 furent ouverts 116 lits pour les colons garçons dans le bas de l’asile.

Les locaux de la ferme furent transformés en 1885 pour pouvoir accueillir 160 colons et un deuxième agrandissement en 1894 pour porter la capacité à 250 lits.

En 1888, une petite ferme est construite pour occuper les colons. En 1889, Vaucluse est le premier asile de la Seine à avoir la lumière électrique. En 1900, l’établissement comptait 423 hommes, 494 femmes, 240 colons et 178 personnels. En 1902, l’établissement reprend possession du moulin (retraite du meunier) et le transforme en meunerie, boulangerie. Le pain sera fabriqué sur place jusqu’en 1963. Les colons et les adultes (en moyenne 30% des patients) travaillent dans les champs, potager et dans l’ensemble des services de l’établissement.

Au fur et à mesure des années, l’établissement construira plusieurs bâtiments pour pouvoir accueillir les patients et par la suite pour l’humanisation des conditions de vie et d’hébergement.

Lieu : Groupe public de santé Perray Vaucluse, Route Longpont, RER C : arrêt Sainte-Geneviève-des-Bois, début de la visite 14h30.

Date : Samedi 16 et dimanche 17 septembre

Exposition 150 ans/ 150 métiers

Dans la rhétorique sanitaire, il est courant de dire que l’Hôpital compte plus de 150 métiers pour souligner la pluridisciplinarité de l’institution hospitalière, véritable ville dans la ville.
Grâce à l’iconographie collectée pour l’ouvrage L’Hôpital Sainte-Anne, pionnier de la psychiatrie et des neurosciences au coeur de Paris, la Direction de la communication a conçu une vaste exposition en miroir avec, en extérieur, rue de la santé, des portraits d’équipe monumentaux de la première
partie du XXème siècle, et, au sein du parc de l’hôpital, des portraits individuels de plus de 150 professionnels en exercice aujourd’hui. Un trait d’union se dessine entre les hospitaliers, figures ou anonymes, qui incarnent l’excellence de la prise en charge sainte-annienne.
Du neurologue à l’ergothérapeute, de l’agent de service à l’architecte, du menuisier au brancardier, du pédopsychiatre à l’infirmier, de l’assistant social au responsable logistique, ce sont plus de 150 métiers, certains disparus, d’autres réinventés, qui concourent en effet au meilleur soin apporté au patient.
C’est le photographe Philippe Auliac, responsable du service audiovisuel au sein de la Direction de la Communication, qui a réalisé les portraits des personnels, sur la base d’un appel à participation, et selon le principe de la camera obscura.
A travers cette exposition d’envergure, ce sont aussi et surtout les valeurs du service public hospitalier qui s’expriment.

Lieu : Centre hospitalier Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris

Exposition des œuvres de la Collection Sainte‐Anne

L’exposition « Elle était une fois : Acte I, les origines de la Collection Sainte‐Anne » rappellera les prémices de l’histoire de la collection en montrant les œuvres les plus anciennes qui sont en son sein – celles qui furent réalisées entre 1858 et 1949.
Seront exposées tant des œuvres d’artistes qui ont témoigné de la vie asilaire à la fin du XIX° siècle, que des productions spontanées de malades qui se sont progressivement inscrits dans une démarche – et parfois dans une passion – créatrice. Musée MAHHSA, de 14 heures à 19 heures.

L’histoire de la Collection Sainte-Anne débute à la fin du XIXème siècle et est toujours en évolution grâce aux réflexions qu’elle suggère, ainsi qu’aux oeuvres qui viennent l’enrichir. Des expositions d’art ouvertes au public ont été organisées dès 1946 au sein de l’Hôpital. En 1950, l’Exposition internationale d’art psychopathologique a été visitée par un public très nombreux et a fait l’objet de nombreuses réactions dans la presse. Il s’agissait de présenter les oeuvres de « patients artistes » de différents pays du monde.
Durant les décennies qui ont suivi, des oeuvres de la Collection ont été régulièrement présentées, en racontant leur histoire, mais également en faisant le lien entre les productions des “artistes malades” et celles qui sont généralement référencées comme appartenant à divers courants ou catégories artistiques officiellement reconnues.
En 1981, les organisateurs au Centre Georges Pompidou de l’exposition Paris-Paris ont proposé de mettre en évidence les principaux courants artistiques et intellectuels de la première partie du XXème siècle. Quelques oeuvres de la Collection Sainte-Anne avaient été présentées pour attester d’un certain contexte historique et culturel, rendre compte d’un mouvement de pensée, d’une époque, en présentant des témoignages d’origines très
différentes. Cette exposition fut fondatrice de l’histoire de la constitution de la Collection et de la genèse du Centre d’Étude de l’Expression.
Unique par son nombre, sa diversité, sa valeur patrimoniale historique et esthétique, la Collection s’est considérablement enrichie grâce à des dons de psychiatres, d’institutions, de patients et d’artistes. Elle comporte deux fonds distincts :
– un fonds muséal constitué de dons reçus à l’issue de l’Exposition internationale précitée, mais aussi d’autres oeuvres anciennes réalisées en dehors d’un contexte psychothérapeutique;
Certaines sont maintenant reconnues comme appartenant à la catégorie de l’Art Brut (telles les oeuvres de Guillaume Pujolle, Aloïse Corbaz, Albino Braz), d’autres sont à rapprocher de celles produites par les artistes contemporains, d’autres enfin valent pour la profondeur de leur expression et la qualité de l’émotion qu’elles font naître chez le spectateur;
– un fonds contemporain ou Collection d’étude
Beaucoup plus important en nombre, il rassemble des oeuvres réalisées depuis près de 60 ans au sein d’ateliers thérapeutiques et dont les auteurs ont choisi de laisser au Centre d’Étude de l’Expression (CEE) et à l’hôpital le soin de les conserver et de les protéger.
Ce fonds se poursuit comme trace de parcours de vie et comme support de travaux de recherche axés sur les éléments phénoménologiques ou relevant de l’esthétique.
La Collection Sainte-Anne a reçu en mars 2016 l’appellation « Musée de France » et s’est renommée MAHHSA – Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne. Les oeuvres de la Collection Sainte-Anne font désormais partie du Patrimoine National.

Lieu : Centre hospitalier Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris

La bibliothèque Henri EY 

Exceptionnelle par la richesse de son fonds, la Bibliothèque médicale Henri Ey constitue la première bibliothèque  spécialisée en psychiatrie de France. La particularité de son fonds est notamment sa richesse en ouvrages anciens :  ouvrages de Zacchia, Pinel, Fodéré, Esquirol, pour ne citer que les plus connus.

À ce jour, son fonds s’élève environ à 31 000 volumes couvrant le champ de la psychiatrie (histoire, organisation  sanitaire, clinique, thérapeutique), mais aussi de la psychanalyse, de la psychologie, de la neurologie, de la sociologie, ou encore de la philosophie.

Lieu : Centre hospitalier Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris

Le musée d’Histoire de la Psychiatrie et des Neurosciences

Bâtiment L, 2ème étage
L’association des amis du musée et du centre historique de Sainte-Anne gère toute la collection de documents et d’objets qui appartiennent au patrimoine scientifique et historique du Centre hospitalier. Pierrette Ribière, ancienne anesthésiste en neurochirurgie, veille sur cette collection et accueille les visiteurs. Ce musée est la mémoire de toutes les disciplines médicales exercées autour de la psychiatrie et des maladies du cerveau. Les différentes étapes de la recherche et des mouvements qui ont constitué les bases de la psychiatrie moderne et de la chirurgie d’avant-garde sur le cerveau y sont présentées. Vous pourrez découvrir :
• des instruments illustrant la recherche en électroencéphalographie (enregistrement de l’activité cérébrale) et les nouvelles méthodes d’investigation et d’intervention sur le cerveau ;
• la maquette d’exploration des zones cérébrales dans les 3 plans de l’espace de Jean Talairach, et d’autres maquettes anatomiques, certains datant du 19ème siècle, qui constituent des atlas des différentes zones et activités cérébrales – autant de recherches qui ont donné naissance à la stéréotaxie neuro-chirurgicale ;
• des appareils psychotechniques utilisés vers 1920 dans les laboratoires de psychologie. Ces appareils de recherche et de mesure des aptitudes des adultes ou des enfants (attention, coordination, rapidité d’exécution, adaptation à de nouvelles tâches etc…)
ont fourni la base des épreuves de sélection professionnelle encore utilisée de nos jours.

Lieu : Centre hospitalier Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris

Visites libres

Situé au coeur du 14ème arrondissement, le parc du Centre hospitalier Sainte-Anne avec ses 13 hectares d’espaces verts dont 7 en espaces verts protégés fait figure de véritable oasis de verdure dans Paris. Plus d’une soixantaine d’espèces d’arbres sont entretenues. Le projet de rénovation architecturale de l’établissement prévoit par ailleurs une végétalisation accrue des axes de circulation, notamment sur l’espace occupé par l’allée principale jusqu’à la Cour d’honneur. Dans ce parc, une vingtaine de statues, pour partie léguées par le Louvre, d’autres créées pour des Expositions universelles, habillent les différentes zones du site hospitalier, leur conférant une histoire et un imaginaire singulier.
On trouve aussi sur le site des abeilles qui sont installées avec leur ruche près de la Fédération Hospitalière de France. Un fascicule sur la faune et la flore, ainsi qu’un autre sur les sculptures, disponibles auprès du comité d’accueil, instruiront votre visite. Durant vos déambulations,nous vous remercions de respecter la quiétude des lieux qui sont destinés aux soins et de ne pas pénétrer dans les pavillons abritant des services médicaux.

Lieu : Centre hospitalier Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris